Edition Albin Michel
241 pages
2004
Résumé
quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d'une nourrice japonaise, d'une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation.
Mon avis
ouh là là j'ai bien cru que je n'apprécierai pas ce livre en lisant les premières pages. Mais heureusement, tout est redevenu normale, en se recadrant sur la vie d'Amélie Nothomb. Bien sûr elle se prénomme à nouveau Dieu, ce qui cette fois m'a un petit peu agacée. Dans ce livre l'auteur nous retrace sa vie, de ses 4 ans jusqu'à ses 21 ans. On apprend par là, sa soif d'apprendre ou "sa faim d'apprendre". Une fois de plus il faut prendre le mot "Faim" au sens propre comme au sens figuré. Au fur et à mesure que je lis ses livres on retrouve des petits clins d'oeil sur ses autres oeuvres, dont celle de cosmétique de l'ennemi avec le passage ou Textor Texel qui raconte à sa victime que quand il était petit il avait souhaité comme tout qu'un de ses camarades meurt et le lendemain, ce petit garçon était mort. Ensuite, la fin reprend le résumé de stupeur et tremblements (écrit avant) et de ni d'Eve ni d'Adam ( écrit plus tard). On a aussi droit à un petit résumé de ce qui se passe dans "Métaphysique des tubes" , également sorti avant ce titre. Je ne sais pas si par là, elle souhaite recadrer la situation du récit en nous rappelant ce qui s'étaient passé dans ses autres livres où elle cherche à ce qu'on lise ses autres romans.
Bon maintenant, je pense que j'ai fait le tour de sa vie . J'espère que ses autres livres traiteront un sujet différent.