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Les lectures d'Esperana

Jeudi 2 septembre 2010 à 13:28

Les piliers de la terre de Ken Follet

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1050 pages
1ère date de parution : 1989
Catégorie : historique




Résumé  
 
 

Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.
 
Mon avis  
 
C'est un livre dont j'ai entendu parler pour la première fois sur Livraddict (pardonnez mon ignorance). Deux lectures communes ont eu lieu, mais je n'ai pas pu y particper ( d'autres lectures en cours et je n'avais pas le livres disponible).
Après avoir refermé ce livre, j'ai vraiment le sentiment d'avoir lu un roman culte. je ne sais pas pourquoi. Parce que le roman qu'a fait connaître Ken Follet ? je ne sais pas. Mais je veux dire par là que ce livre, franchement, il faut l'avoir lu.( ou au moins essayer de le lire).
Pourtant la lecture des premières page ou du premier tiers ne m'a pas spécialement emballé. Ce livre est divisé en deux parties: Ellen ( tome 1), Aliena (Tome2). Même si dans ces deux parties on y retrouve ce deux personnages. Ce qui m'a vraiment plus dans ce livre c'est qu'on peut suivre pratiquement une vie entière des personnages. Il ne me semble pas non plus que j'ai déjà lu une histoire se déroulant au Moyen-âge. J'ai même appris des choses ( eh oui !!).
Les gens dormaient tous dans la même salle sur de la paille, sous leur manteau. Je me doutait bien que les lits n'ont pas toujours exister mais je pensait qu'en 1140 pratiquement tout le monde avait un lit. Tandis que la première partie servait entre autre à planter le décor et l'histoire, j'ai littéralement engloutit la deuxième partie. Un livre que je conseille fortement . 




Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge Histoire organiser par Jelydragon.

Dimanche 26 septembre 2010 à 15:08

Le pays de la cannelle - William Ospina



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Edition : JC Lattès
Nombre de page : 303
Catégorie : Aventure, Historique
Date de parution : 08/2010

















Résumé

Dans une île sèche des Caraïbes, un jeune Espagnol vit avec celle qu’il a toujours connue comme sa nourrice, Amaney, à la peau brune comme la cannelle. Il vit dans l’attente des lettres de son père, parti sitôt après sa naissance courir fortune avec les conquistadors de Pizarro. À douze ans, il reçoit une dernière lettre, récit envoûtant et terrible de la chute de Quzco et de la mort de l’empereur. Alors que la lettre suivante lui apprend la mort de son père, le jeune garçon découvre que sa prétendue nourrice n’est autre que sa mère. Déchiré, honteux, il part sur les traces paternelles pour réclamer sa fortune.
Sur les routes escarpées des Andes, devant les ruines de la cité des Rois de Lima, il est en proie à des émotions contradictoires. Le peuple de sa mère a été décimé, mais devant les vestiges des cités d’or, il se surprend à envier les sanglants conquistadors qui ont pu découvrir ce spectacle intact. D’une oreille, il entend le récit violent des envahisseurs, de l’autre, les légendes millénaires des Indiens qui ont bâti une civilisation bientôt écroulée.

 
Mon avis

Premier livre que j’ai reçu en partenariat et je remercie Blog-o-Book et les Editions JC Lattès, de m’avoir permis de lire ce roman.

William Ospina est un auteur colombien. Son premier roman ursua, a connu un grand succès en Amérique latine.

J’avoue d’entrée de jeu que je m’en suis voulu, dès le début de ma lecture, à ne pas avoir plus de connaissances du monde hispanique. Je veux dire par là mon manque de culture sur le monde espagnole et de l’histoire américo-latino, qui je crois si elle avait été plus grande, m’aurait permis de comprendre beaucoup plus de chose ainsi que de ressentir encore plus d’émotion durant ma lecture.

Au début j’ai été déstabilisé, de ne pas savoir à qui le narrateur racontait son histoire dont on ne connaîtra jamais le nom finalement. Oui, ça m’a quand même dérangée, mais au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture, on apprend de telles choses, sur la cruauté des espagnols surtout les Pizarro, personnages historiques qui ont vraiment existé, que le récit prend finalement le dessus. Et puis tous ces noms en Espagnols (personnage, ville, expressions) m’ont un peu fait perdre le fil de la lecture de temps en temps.

Mis à part ce début un peu laborieux, je me suis laissée emporter, par les descriptions et les évènements qui se sont déroulés lors l’expédition partie à la recherche partie  du pays de la cannelle. L’auteur, m’a appris beaucoup de chose sur l’histoire des conquistadors et des incas. Histoire qu’on n’apprend pas à l’école et dont on parle peu en France, puisque pour le peu que la France ait voulu conquérir le Mexique durant Napoléon III et qui fut un échec, a été mis aux oubliettes des livres d’Histoire.

Et puis tous ces noms en Espagnols (personnages, villes péruviennes, expressions) m’ont un peu fait perdre le fil de la lecture de temps en temps.

C’est un roman d’aventure et historique, qui m’a fait découvrir de belles contrées sauvages et dont j’en garderai un agréable souvenir. Je lirai très certainement son autre roman Ursua, puisqu'à la fin du pays de la cannelle on apprend que c'est à cette personne que le narrateur lui conte ce récit.

 

Vendredi 17 décembre 2010 à 11:12

Parle-leur de batailles, de rois et
Mathias Enard




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Catégorie : Historique
Nombre de pages : 151
Date de parution : 2010

   

   




Résumé

13 mai 1506, un certain Michelangelo Buonarotti débarque à Constantinople. A Rome, il a laissé en plan le tombeau qu'il dessine pour Jules II, le pape guerrier et mauvais payeur. Il répond à l'invitation du Sultan qui veut lui confier la conception d'un pont sur la Corne d'Or, projet retiré à Leonardo da Vinci. Urgence de la commande, tourbillon des rencontres, séductions et dangers de l'étrangeté byzantine, Michel Ange, l'homme de la Renaissance, esquisse avec l'Orient un sublime rendez-vous manqué.


 

Mon avis


Ce livre a obtenu le prix Goncourt des Lycéens 2010 et j'en avais entendu du grand bien. Je l'ai donc emprunté à la bibliothèque. Au vu de sa grosseur (150 pages) je me suis dit qu'entre deux gros romans, je pouvais bien changer un peu et lire un livre ayant ontenu un prix. Bon ben.... même si j'avais entendu plusieurs fois, que les livres ayant obtenu le prix goncourt des lycéens étaient toujours bien, je dis il vaut mieux juger par soi-même. Oui effectivement, il est bien, il se lit facilement, mais de là à gagner ? qu'y avait-il comme autre choix de livres pour ce concours ?? Ou bien tout simplement, je ne suis pas faites pour lire des "romans intellectuels" peut-être.
Dans ce livre on fait la connaissance de Michel-Ange qui s'installe pour un temps à Constantinople et doit construire un pont pour le sultan. Léonard de Vinci, son rival, a échoué. Michel Ange cherche le prestige et a être le meilleur, mais n'est pas architecte. C'est un homme assez insociable et pas très beau. Il aime les hommes. Je ne sais pas si tyout ceci est vrai, mais je me suis amusée à découvrir son personnage. Celui de Mesihi, m'a également plu. je pense que dans ce livre il y a une part de vrai et defaux, mais je ne suis pas assez doué pour savoir où l'histoire s'arrête et où la fiction commence.
Voilà je l'ai lu mais je n'ai aps eu de coup de coeur. L'auteur m'a tout de même fait voyager dans une époque et un monde que je ne connaissais pas.

 

Mardi 21 décembre 2010 à 19:32

La treizième colonie : America - Romain Sardou


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Catégorie :Historique
Nombre de pages : 396
Date de parution : 2010

   

   




Résumé



1691. Un bateau fuit les côtes de l’Irlande tombée aux mains des Anglais ; à son bord, Harry et Lilly Bateman. Lui, fils de prostituée, elle, enfant illégitime d’une famille noble, mariés contre leur gré, ils embarquent vers une terre inconnue : l’Amérique.
À peine sortis de l’adolescence, ils se connaissent peu, ils ne savent pas où ils vont : tout leur reste à construire.
Ils découvrent une Amérique en devenir, entre nouvel Éden et nouvel Enfer, dont les Européens se partagent les immensités vierges, implantant des comptoirs, des forts et des villes, poussant les tribus indiennes à se déchirer.
Industrieux et visionnaires, Harry et Lilly se heurtent dans la jeune colonie de New York
à un Anglais richissime et retors, Augustus Muir, qui tente de les détruire. Désormais, entre les Bateman et les Muir, la haine s’installe, une haine inextinguible qui va se transmettre à leurs descendants et inspirer la plus noire des vengeances…


Mon avis


Voici la nouvelle série de Romain Sardou : America. Je l'ai lu dans le cadre de "En décembre découvrons un auteur" que propose Pimprenelle. C'est une fresque qui se déroule sur plusieurs décennies ou trois familles sont liées les unes aux autres. Ce livre contient tout ce qui me plait l'histoire : on se retrouve quelques temps avant la création de la Géorgie, on découvre également les prémices de ce que va devenir les Etats-Unis. L'histoire se déroule sur plusieurs années et l'on peut suivre l'évolution de plusieurs des personnages. C'est la première fois que je lis Romain Sardou et j'ai dévoré ce livre. Grande fan des sagas, j'attends avec impatience le prochain tome. Malheureusement après avoir fait quelques recherches, je ne sais absolument pas la date de sa parution. J'espère ne pas trop attendre.

Mercredi 29 décembre 2010 à 13:52

Rosalie une enfance à la ferme – Rosalie Firholz


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Catégorie : Autobiographie
Nombre de pages : 171
Date de parution : 2003
Editeur : La Nuée Bleue

 

   

   




Résumé


La vie à la ferme n'a jamais été facile, n'en déplaise aux nostalgiques. Rosalie Firholz sait de quoi elle parle : aînée d'une famille de quatre enfants, elle a grandi au rude rythme des travaux des champs. On ne se posait pas de questions en ce temps-là ; le travail devait être fait, sans se plaindre. Les moments de joie étaient rares, mais pleinement vécus : une promenade à vélo, un voyage en train, une fête de famille. Et quand a surgi la guerre, il a fallu se montrer plus solidaire encore...

Dans ce livre merveilleusement écrit et récompensé par le Prix de l’Académie nationale de Metz, Rosalie nous emmène sur les traces de la fillette qu'elle était jadis, quelque part aux lisières de l’Alsace et de la Lorraine. Lorsqu'elle parle de son instituteur, de la naissance de son petit frère ou de la folie de la guerre, c'est l’humanité en général qu'elle évoque. Emouvant et drôle, son récit est la mémoire de toute une génération de Français de l'Est.

 

Mon avis


Ce livre, je l’avais repéré il y a quelque temps déjà, mais quand j’ai voulu l’acheté, il n’était plus en stock. J’ai donc profité du salon du livre de Colmar pour me le procurer. En fait j’y suis tombée par hasard en passant devant le stand de la Nuée Bleue (éditeur du livre), c’était le début d’après-midi, et là se tenait une petite dame d’un certain âge, et je l’ai reconnue. Je suis allée vers elle et nous avons un peu discuté ensemble. Le souvenir que j’en garderai (et qui m’a fait sourire) c’est les grandes piles de livres à côté d’elle où les dédicaces étaient déjà écrites, il n’y manquait plus que d’y mettre le nom.

Parlons du livre : c’est un livre- témoignage où l’on peut découvrir l’enfance de cette petite paysanne du nord de l’alsace née en 1927. On suit donc ses premières année jusqu’à la deuxième guerre mondiale. La vie était plus difficile à cette époque et on sortait à peine de son village. C’était vraiment une expédition d’allée en ville à Strasbourg du fait de l’éloignement. Rosalie est l’ainée, et a du vite se conduire comme une « grande ». On voit qu’elle a beaucoup d’affection pour ses parents mais ceux-ci ne lui le montre pas beaucoup. Nous faisons aussi connaissance de ses oncles et tantes du côté de ses deux parents. La famille de son père était un riche villageois mais le patriarche étant parti trop tôt ce sont les enfants qui ont repris l’exploitation.

Deux choses m’ont beaucoup touchés dans ce livre : La petite fille qui perd sa grand-mère mais ne comprend pas ce qu’est la mort. Et la deuxième : lors de la libération de son village par les américains juste quelques minutes avant qu’ils arrivent chez elles un jeune allemand enrôlé de force je suppose veut fuir car il ne veut pas mourir et veut revoir sa mère. Son collègue, qui est devenu fou,  l’abat de sang froid. Rosalie assistera à la scène et prendra dans ses bras cet adolescent agonisant. La chose qui m’a fait rire c’est la scène avec les américains qui lui donne des préservatifs, elle, croyant que ce sont des boyaux, qu’elle pourra utiliser quand, le lendemain son père tuera le cochon.

Un joli témoignage où il n’y a aucune longueur. Ce livre a d’ailleurs été écrit un soir de noël, pour sa famille sans penser qu’un jour il serait publié.

A la suite de ce premier roman, Rosalie Firholz a continué d’écrire sa vie, elle a donc publié d’autres livres :

 

Un amour la vie

Un bouquet de souvenirs

L’année de mes vingt ans

 


Je suis également allée sur son site internet où se trouvent ses interview où on peut en apprendre un peu plus sur elle et sur son livre.

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