Nombre de pages : 308
Date de parution : 2010
Editeur : Pocket
Résumé
L'histoire de l'alsace et des alsaciens n'a pas été facile jusq'au siècle dernier. Un coup française, puis allemande, pour finir enfin française (ouf). C'est au travers de Blanche Friess qu'on découvre les origines des Mines Amélie. Je suppose que vous vous dites : "Les mines Amélies, c'est quoi ?" et bien ce sont les mines de potasses d'Alsace qui se trouve à Wittelsheim petite ville près de Mulhouse. Elle porte le nom de sa fondatrice Amélie Zurcher. L'histoire se situe au début du XXe siècle dans la période qui entoure la grande guerre. L'alsace est devenue allemande il y trente ans. La région n'est plus prospère depuis la dernière guerre (1870), les vignerons ne sont plus prospères et vivent de plus en plus dans la pauvreté tout comme les paysans. La honte c'est d'aller travailler dans la mine, d'autant plus que ce ne sont que des allemands qui ont les postes de directions. Cependant les conditions de travail sont un tant soit peu moins pénibles que pour les mineurs de charbons. Je l'ai d'autant plus ressentie suite à ma lecture du drenier Ken Follet la chute des géants où l'histoire se déroule exactement à la même période dans des mines du Pays de Galles. L'auteur m'a fait voyager, même si ce n'est pas très loin de chez moi. J'ai aimé retrouvé tous les villages énumérés, que j'ai pu cotoyé de près ou de loin. C'est vrai que lire un roman du terroir de sa propre région est très plaisant quand on situe très bien tous les lieux énumérés. Je ne sais pas si l'auteur après avoir fait des recherches à découvert comment a été créé le crément d'alsace, mais j'ai trouvé cette parti d'histoire romancée très attrayante.
Un gros coup de coeur pour ce roman du terroir.