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Les lectures d'Esperana

Mardi 9 mars 2010 à 21:28

 

DES LIVRES ET DES REGIONS



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Voilà, ça y est, je me lance dans mon premier challenge :
Des livres et des régions.
Il s'agit de représenter sa propre région. Ma région : L'Alsace.  Lire un ou des livres d'auteurs régionaux, faire un billet sur son propre blog qui sera ensuite publié sur le site
des livres et des régions.
Une biographie de l'auteur est la bienvenue.  Un agenda des manifestations qui auront lieu dans chacune des régions peut être également renseigné par vous.

Pour ma part mes lectures "régionales" seront :

Roman Historique : Je me souviens de Schelklingen - Marie Louis Roth Zimmerman. Paru aux édition La Nuée Bleue, 1999

Roman policier : Les cigognes savaient - Elise Fisher Paru aux Presses de la cité - 2007.

Fantasy : Oksa Pollok, Tome 1 L'inespérée.  Anne Plichota et Cendrine Wolf. Xo Editions - mars 2010

Je pense également aller faire un petit tour dans des librairies spécialisé alsatique et également à la médiathèque, pour trouver de nouvelles lectures du terroir.


 

Jeudi 11 mars 2010 à 18:42

   JE ME SOUVIENS DE SCHELKLINGEN – Une jeune alsacienne dans un camp de rééducation nazi.
MARIE LOUISE ROTH-ZIMMERMANN


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Premier livre du challenge des livres et des régions. J'ai décidé de commencer par une autobiographie, d'une alsacienne déportée.

 

Résumé


27 octobre 1942 : Marie-Louise Zimmermann, seize ans, de Bischwiller, et ses parents sont arrêtés par la police nazie et transférés dans un camp de rééducation pour réfractaires au nazisme, à Schelklingen dans le Wurtemberg. Ils y retrouvent des centaines de familles déportées de toute l'Europe pour être remises, comme eux, dans le "droit chemin". Brimades, promiscuité, embrigadement sont leur lot quotidien jusqu'à la libération en 1945. Réconfortée par les souvenirs d'une enfance radieuse avant guerre, éclairée par la fraternelle humanité de ses compagnes et compagnons de misère, la jeune adolescente alsacienne garde intact l'espoir et apprend au plus noir des malheurs partagés, les ressorts de la solidarité et de la liberté. Regard féminin sensible et fin sur les horreurs de la guerre, le témoignage de Marie-Louise Roth-Zimmermann se révèle une magnifique leçon de vie pour les générations d'aujourd'hui
.


 
 

L'auteure
 

Marie Louise Roth Zimmermann ets la fille de Gérard et Marie Thérèse Zimmermann. Elle nait en 1926 à Bischwiller ( 67). De 1942 à 1945 elle doit vivre dans le camp SS de rééducation à Schelklingen. Après la guerre, elle retourne en Alsace et fait ses études à Nancy et à l’Université de Starsbourg. En 1953 elle obtient un agrégation en anglais puis enseigne au lycée d’Epinal. La même année elle épouse Ernest Roth. En 1976, elle complète son doctorat à l'Université de Strasbourg, avec une thèse sur Robert Musil (écrivain autrichien). Elle a été nommée professeur de littérature allemande moderne à l'Université de la Sarre. Elle est retraitée depuis 1992. Et c’est en 1999 que sort sont Autobiographie : je me souviens de Schelklingen.


 

Petit rappel historique

Tout d’abord une petite rétrospective historique car il faut bien passer par là pour vraiment comprendre le témoignage de cette femme. La seconde guerre mondiale est un épisode douloureux pour les alsaciens. L’alsace est une région qui se trouve à la frontière de l’Allemagne, et a été longtemps convoitée par les allemands. En 1870 à l’abdication de Napoléon III devant les Prussiens, l’Alsace est annexée à l’empire Prussien. Puis arrive la Première Guerre Mondiale et cette région redevient française. Ensuite lors de la seconde guerre mondiale elle redevient allemande (illégalement par le souhait d’Hitler). Les hommes en âge de se battre sont enrôlés de force dans la Wehrmacht (armée allemande). On les appels les Malgré-nous. C'est-à-dire que les alsaciens devaient combattre contre leur patrie : l’armée française ! On retrouve souvent des témoignages ou des faits historiques, où une partie de la famille se trouve du côté français tandis que l’autre se trouve du côté allemand lors des batailles. Beaucoup de Malgré-nous se sont retrouver à se battre en Russie, ont du subir les hivers sibériens et les camps de concentration (Tambov).Une partie des femmes étaient envoyées en Allemagne pour le travail forcé. Elles devaient contribuer à l’économie allemande et étaient hébergées dans des familles allemandes ou dans des camps. En ce qui concerne les villages qui se trouvaient au bord du Rhin, ils ont été évacués en 1939. Les villageois ont cru dans un premier temps aller en Haute Saône, mais se ils se sont retrouvés dans le sud-ouest de la France, où ils ont tissés des liens avec les autochtones. Ce qui se traduit aujourd’hui par des jumelages entre villages alsaciens et villages des Landes , Lot et Garonne… C’est vrai qu’une grande amitié existe car chaque année les habitants du Sud-Ouest viennent rendre visite à leurs amis alsaciens, de génération en génération. 


 

Mon avis

 

Par le témoigne de Marie Louise Roth, on découvre une nouvelle information sur les nazis que je ne connaissait pas vraiment. Ces derniers avaient vraiment une idée bien spéciale de,  passez-moi l’expression « qui se ressemble, s’assemble ». En effet, j’ai découvert dans ce témoignage, qu’ils avaient créer plusieurs sortes de camps, en plus des camps d’extermination et de travail. Chaque personne faisait partie, « d’une catégorie à classer », à exterminer, à transplanter (germaniser). Mme Roth- Zimmermann, quant à elle, s’est retrouvée dans un camp de rééducation, car elle et sa famille étaient des instituteurs et montraient qu'ils étaient français. Bien sûr ils étaient traités comme de la viande, comme si en mettant l’homme à nu on pouvait tout savoir de lui. Dans le camp, ils étaient plusieurs nationalités, ne parlant pas la même langue, mais l’amitié et la solidarité s’y était installée. Âprès avoir passé presque 2 ans dans le camp, ils se font héberger par des habitants du village. Elle découvre au travers de leur relation que les allemands ne sont pas comme les nazis du camps. Ils lui ont fait découvrir l'Allemagne traditionnelle et humaine. Ils avaient honte de ce qui se passait avec les nazi et notamment du camp de Schelklingen. Ce sont eux qui les ravitaillait et qui leur donnait les dernières nouvelles (débarquement, libération) ils écoutaient Radio Londres. C'est cette relation qui lui a donné envie de travailler pour la réconciliation franco - allemande, après la libération. Ce que je peux dire après avoir lu ce témoignage c'est que j'ai découvert au travers de celui-ci une nouvelle page de l’histoire de la seconde guerre mondiale.


Samedi 27 mars 2010 à 19:06

   HARRY POTTER ET L'ORDRE DU PHENIX
J.K. Rowling



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976 pages
Edition Gallimard
Paru en 2003









Résumé

A 15 ans, Harry s'apprête à entrer en 5ème année à Poudlard. Et s'il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n'a jamais été aussi anxieux. L'adolescence, la perspective des examens importants en fin d'année et ces étranges cauchemards... Car Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d'une véritable lutte de pouvoir. La résistance s'organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours...





Mon avis

Voilà, j'ai décidé de faire un article sur ce livre car j'ai quand même mis trois semaines à le lire. Je l'ai quand même trouvé long et lourd (niveau poids) :-). Il faut quand même avouer qu'il ne se passe pas grand chose contrairement aux autres tomes, il y a moins d'action sauf à la fin lors de la bataille. Mais grâce aux conseils que j'ai reçu, j'ai persévéré à le lire pour enfin le terminer. 
Harry est en pleine crise d'adolescence. Il est très souvent énervé et de mauvaise humeur. Il devient même jaloux de Hermione et de Ron.
Mais on n'apercoit dans ce tome que leur amitié est vraiment très forte ! Ils sont d'une solidarité inébranlable. Harry renforce également ce sentiment avec d'autres personnages tels que Fred & George ( qui m'on vraiment fait rire dans ce livre) ainsi que Ginny, et surtout Neville. Ce denier devient un personnage très présent dans l'histoire. Même s'il a faillit être un cracmol, il est un des meilleurs sorciers pendant les entraînements de l'AD. A la fin, lorsque Sirius meurt, je me suis vraiment sentit triste pour harry, car pour moi il perdait une deuxième fois un parent. Pour moi, maintenant il est vraiment seul, biensûr il y a les Weasley, Dumbledore, les membres de l'ordre du Phénix, mais pour moi rien n'est plus fort que les liens familiaux. Sirius était son parrain, donc son deuxième père. Biensûr comme d'habitude la bataille de la fin est fabuleuse et je suis contente qu'enfin Lucius Malefoy soit reconnu comme Mangemort. Le professeur Ombrage est un personnage qui m'énervait. "Grande Inquisitrice" déjà pour moi le mot "inquisitrice" m'a fait pensé au moyen âge, et au pouvoir despotique dont elle ne s'est dérangée d'appliquer !! Pour moi la fin, les dernières pages sont super, on découvre que Harry aurait pu échappé à ce destin ( non pas que je n'aurais pas voulu que la sage HP n'exite pas, ou que la saga s'appelle Neville Londubat !) Bref, on découvre les états d'âme de Dumbledore et que même si c'est un grand sorcier sage, il peut commettre des erreurs comme tout le monde.


Le +
 
Je pense que c'est un roman clé pour la suite de la saga. Encore un merci pour la fabuleuse traduction de Jean-François Ménard. Pour moi dès le premier tome, la traduction est irréprochable.


 
Le -
 
Un roman assez sombre et long à lire.

Vendredi 2 avril 2010 à 20:19

 

Cosmétique de l'ennemi – Amélie Nothomb



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122 pages, première parution 2003
Edition livre de poche 2008

 


 

Résumé 

Sans le vouloir, j'avais commis le crime parfait : personne ne m'avait vu venir, à part la victime. La preuve, c'est que je suis toujours en liberté. C'est dans le hall d'un aéroport que tout a commencé. Il savait que ce serait lui. La victime parfaite. Le coupable désigné d'avance. Il lui a suffi de parler. Et d'attendre que le piège se referme. C'est dans le hall d'un aéroport que tout s'est terminé. De toute façon, le hasard n'existe pas.


 

Mon Avis
 

Une phrase dont je retiendrai de ce livre « Bonjour, je m'appelle Textor Texel. Je suis Hollandais »
Premier livre que je lis de Amélie Nothomb et j'ai A-D-O-R-E !!! Cette lecture change de toute celles que j'ai lues jusqu'à présent. Tout le livre repose sur le dialogue entre les deux personnages. Dont un est un tordu. Pour moi, je connais Amélie Nothomb depuis 15 ans car elle était souvent invitée sur les plateau de télé, et je la trouvait vraiment spéciale, limite déjantée. Je n'aurai jamais pensée lire un de ses livres. Puis récemment je me suis baladée sur de blog et j'ai vu que ses livres étaient vraiment appréciée. Et je me suis lancée.... et je ne regrette pas du tout. Je pense que je lirai d'autres de ses livres. Aaaah ça fait plaisir de découvrir un nouveau style de lecture et de grandement l'apprécier. Je m'en vais de ce pas à la médiathèque pour emprunter d'autres de ses livres. J'opte notamment pour Ni d'Eve, ni d'Adam dont je ferais également un article. 

Le+ 

J'ai souvent rit pour le harcèlement de Angust par Texel. Et puis le nom de famille m'a fait pensé à la super série de BD que j'ai lu il y quelques années : les Maîtres de l'Orge


 

  

Vendredi 2 avril 2010 à 20:27

 Que serais-je sans toi ? – Guillaume Musso

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XO Edition
297 pages
Paru en 2009 


 



Résumé

Gabrielle a deux hommes dans sa vie.L’un est son père, l’autre est son premier amour.L’un est un grand flic, l’autre est un célèbre voleur. Ils ont disparu depuis longtemps, laissant un vide immense dans son cœur. Le même jour, à la même heure, ils surgissent pour bouleverser sa vie. Ils se connaissent, ils se détestent, ils se sont lancé un défi mortel. Gabrielle refuse de choisir entre les deux, elle voudrait les préserver, les rapprocher, les aimer ensemble. Mais il y a des duels dont l’issue inéluctable est la mort. Sauf si… 

Mon Avis
 

Finalement j'ai quand même lu un nouveau livre de Guillaume Musso. J'ai préféré ce nouvel opus que le précédent. Musso a vraiment bien pu retranscrire les sentiments entre Gabrielle et Martin. Par contre j'ai trouvé la fin tirée par les cheveux. Le père de Gabrielle est devenu voleur d'œuvre d'art pour l'attirer aux états unis pour qu'il se remette avec Gabrielle. Et puis également l'histoire des billets d'avion ! Evidemment que le père donne son billet « vie » pour que Martin puisse revenir !! Bref j'ai été un peu déçue par la fin

Le+

L'art de Guillaume Musso de vraiment nous faire ressentir les sentiments qu'éprouvent ses personnages
 

Le-

La fin, trop facile..


 


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