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C’est grâce au partenariat entre Livraddict et Editions Oh ! que j’ai pu recevoir ce livre.

Je les remercie tous les deux de m’avoir fait confiance  pour me faire participer.

L’histoire n’est pas spécialement originale, mais la quatrième de couverture et le titre avec « Perroquet » m’ont attiré. Puis, une fois le livre reçu, je me suis mise à le lire, et franchement l’écriture m’a plu. Maeve a la poisse, ne sais pas trop quoi faire de sa vie, et décide sur un coup de tête plus ou moins organisé, de partir pour Los Angeles en faisant son propre itinéraire, en passant par des villes ayant des noms très originaux Tombstone (Pierre Tombale), coin Perdu,….

J’ai trouvé Maeve attachante, pourtant, sa perte d’emploi, elle l’a cherché en étant une fois de plus en retard, puis je me suis attachée à ce personne, qui ressemble à celle que j’étais à vingt ans (ouh là là ça commence à dater !!) ensuite elle décide de prendre la route, et là ça m’a rappelé mon tour du grand ouest que j’ai organisé avec une copine. J’ai pu donc bien me représenter tous les paysages qu’elle a traversé, et les villes, et bar des petites villes où elle a séjourné.

On suppose que la couverture de cette édition représente Maeve devant abandonner son Elsie et devant se diriger vers Coin Perdu. Cependant il aurait été bien de faire également apparaître le Perroquet. On sent d’ailleurs son grand attachement à son animal.Et même si ce qui m’avait interpellé dans le titre : « Perroquet » et bien ce n’est qu’un personnage bien secondaire, puisque la seule et l’unique héroïne est Maeve.

En fait, Maeve ne fuit pas que sa famille mais fuit un passé douloureux, qui, une fois dévoilé m’a semblé tout de même un peut trop mis en avant même si on sent que l’auteure ne voulait pas trop en faire, ce n’est pas ce sentiment que j’ai eu.

Concernant l’ensemble de l’histoire, j’ai adoré le fait qu’elle rencontre plein de personnes très attachantes et puis la désillusion quant à son arrivée dans l’appartement de la copine Lola-Laura : quelle mythomane, tout de même ! Pour son étape à L.A. j’ai bien reconnu les paysages, et les quartiers décris par Kerry Reichs, car je les aies réellement visités, et ça m’a également fait sourire quand elle dit clairement qu’à Los Angeles tout le monde est tout le temps de bonne humeur et positif, je suis to-ta-le-ment d’accord ! (P.S. Ca change énormément de nous les français ).

Quant à la fin on s’y attend, même si on ne souhaite que ça, et que jusqu’à la toute fin rien n’est sûr. 

Pour info, un deuxième tome suit, avec "Retour en Acadie", du même auteur.

Marie-Bernadette Dupuy est depuis peu, une de mes auteure préférée.

Après avoir lu la saga du Moulin du loup avec ces 5 tomes, j’ai lu après l’orpheline du bois du loup, j’ai commencé la suite : la demoiselle des bories. Et là je me suis acheter en occas toute la série de l’enfant des neiges et son dernier roman : les mains de la vie, Angelina.

J’avoue que j’ai un peu mis de côté, la demoiselle des bories, pour lire (en entier) l’enfant des neiges. Et comme tous ses romans, il se dévore, et se lit très rapidement. Même si l’action n’est pas au cœur de ses livres, on ne voit pas le temps passer.

 Cette fois-ci l’histoire se déroule au Québec au début du XXe siècle dans le village de Val-Jalbert. Village très prospère, voir moderne durant cette époque, grâce à l’usine de papeterie. Mais qui est devenu un village désert, ensuite, suite à la fermeture de l’usine.

Hermine est une enfant abandonnée en plein hiver devant le couvent- école. Elle sera élevée par les sœurs. Dès son jeune âge, on découvre qu’elle aime la musique et qu’elle a une voix magnifique. Durant toute son enfance, elle espèrera que ses parents reviennent la chercher. Mais ce n’est pas exactement comme ça que se passera….

Petite fille, elle sera élevée par les sœurs, mais passera ses journées dans la maison familiale d’Elisabeth et de Joseph Marois. Ce dernier est quelqu’un de méfiant et de radin. Quand Hermine devient adolescente et que le don de sa voix est confirmé, il ne voit que l’argent qu’il peut gagner grâce à elle, en la faisant chanter tous les weekends dans un hôtel luxueux de Roberval. Avec l’âge, il boit de plus en plus et devient de plus en plus grincheux et autoritaire. Là-bas elle rencontrera le pianiste Hans Zahle, et un dame en noir, qui ne sera d’autre que sa mère( tient quelle coïncidence !!)

Un peu plus tard elle rencontrera son grand amour un sang mêlé Toshan –Clément. Qui a également rencontré ses parents, plus jeune. Malgré les GRANDES coïncidences : finalement tout le monde se connaît et se retrouvent par hasard, ça ne l’a déranger plus que ça. Ce qui m’a plus déranger , c’est la fin du livre, elle s’enfuit avec son chéri et tombe immédiatement enceinte, même si c’est un heureux évènement pour elle, j’aurai bien vu une suite où on peut la suivre quelques années sans enfant, pour devenir ensuite mère. Peut-être pour moi 17-18 ans c’est trop jeune pour devenir mère…même si c’est fictif et qu’en plus ça se passe au dans les années 30. J’aurais vu un autre avenir pour notre Hermine.

Ceci dit j’ai tout de suite enchaîné avec le Rossignol de Val-Jalbert. Et si un jour je voyage au québec, j’irai bien faire un tour dans ce village historique, ouvert au public.

Second tome de la saga « l’enfant des neiges ». J’avoue, ça fait quelques temps que j’ai lu ce livre, et j’ai même entamé déjà le tome 3 (Les soupirs du vent).

Dans ce tome 2, il y a un sacré rebondissement, mais c’est quand même gros ! Elle retrouve son père !!! Mais oui quel hasard !!! Forcément lui croyait que sa femme était morte, et sa femme, Laura, pensait que son mari était mort. Quel quiproquo ! J’avoue c’est tiré par les cheveux. Mais l’écriture de Mme Dupuy, nous fait passé ça comme une lettre à la poste, et mine de rien le sentiment que j’ai eu, c’est… mais quel suspense ! Et oui, je sais c’est tout à fait contradictoire avec ce que j’ai dit précédemment.

Quant à Toshan, son mari métissé, leur histoire d’amour avait tellement bien commencé, et pourtant, elle ressemble à celle des autres ou à beaucoup d’autre, au début il est tout beau tout gentil, et finalement il a un sacré caractère, bref, il ne fait plus aucun effort. (Finalement, il est comme tous les mecs ;-)) Et tout à fait à l’opposé il y a ce pauvre Hans. Ce pauvre homme qui devait d’abord épouser Hermine, puis éconduit, il se rapprocha de Laura, sa mère, et se fiance avec elle, mais une fois de plus le mariage n’aura pas lieu. Heureusement qu’il a eu un élan de fierté, et qu’il est parti du jour au lendemain.  Vers la fin du roman, on découvre le nouveau personnage de Kiona, petite fille qui prendra au fur et à mesure du récit de plus en plus de place, et Marie-Bernadette Dupuy, comme dans la saga du Moulin du Loup avec le rebouteux et Claire, elle parle d’ésotérisme.

J’aime bien quand ce sujet est abordé. J’ai également bien apprécié, les différentes descriptions entre le monde des blancs et celui des indiens, ouverts au respect de la nature.

Une bonne petite saga, que je viens de commencer.