sorti en 1920
185 pages
Résumé
Léa de Lonval, une courtisane de près de cinquante ans, est la maîtresse de Fred Peloux, appelé Chéri. A mesure qu'elle éprouve le manque de conviction croissant de son jeune amant, Léa ressent, avec un émerveillement désenchanté et la lucidité de l'amertume, les moindres effets d'une passion qui sera la dernière. Pourtant il suffira à Chéri d'épouser la jeune et tendre Edmée pour comprendre que la rupture avec Léa ne va pas sans regrets.
Mon Avis
C’est le premier livre de Colette que je lis. Je ne me mets que depuis peu à lire des livres de la fin XIXè début XXe siècle. J’ai eu quand même quelques difficultés à m’imaginer le style vestimentaire des personnages, car le « paraître » est primordial dans ce roman. Les vêtements du début du XXe ont tellement changé que certains d’entre eux ont disparus de notre armoire depuis longtemps.
En fait ce qui est marrant dans ce genre de roman c’est que les scènes intimes sont sous-entendues. L’écriture de Colette est complexe à certain moments. De temps en temps j’ai aussi pu remarquer que depuis 1920 le français changer : notamment l’ordre des mots dans une phrase. Ou peut-être n’était-ce une mode car je trouve qu’il est plus facile de lire du Maupassant que du Colette.
Malgré ces petits désagréments, l’histoire est intéressante avec ce personnage qu’est Fred Peloux appelé chéri, qui est une personne capricieuse mais qui tombe amoureux d’une femme bien plus agée que lui.
Le+
Histoire sympa. Je pense qu'à l'époque où Colette a écrit ce livre l'histoire a du choqué. Notamment qu'il n'était pas bien vu pour une femme de n'être pas marié et encore plus si elle était indépendante financièrement.
Le Film
Le film est sorti en avril 2009 avec dans le rôle de Léa Michelle Pfeiffer, qui est éblouissante. Le film reprend exactement le livre. Je ne crois pas me souvenir d’un seul film qui le fasse autant : toute les scènes s’y trouvent et même en ce qui concerne les dialogues : beaucoup de phrases sont reprises du livre, je crois n’avoir jamais vu ça auparavant.
