En juillet découvrons Eric Emmanuel Schmitt
CONCERTO A LA MEMOIRE D'UN ANGE
Pimprenelle a depuis quelque temps proposé de découvrir chaque mois un auteur. J’ai donc voulu participer « au mois de juillet découvrons Eric-Emmanuel Schmitt ». C’est un auteur que je ne connaissais pas et dont j’ai découvert ses livres en lisant les articles de certains blogueur.
Mon choix de livre pour ce défi a été Concerto à la mémoire d’un ange et le sumo qui n’arrivait pas à grossir.
Concerto à la mémoire d’un ange est un recueil de nouvelles ayant un lien commun : la sainte Rita, sainte des causes désespérée. J’ai attaquée ce livre ne sachant pas qu’il serait composé de plusieurs nouvelles. J’ai donc commencé par « l’empoisonneuse » et là j’ai vraiment accrochée, aussi bien à l’écriture qu’à l’histoire de cette veuve noire qui a été accusé d’avoir tué plusieurs de ses maris. Et qui est désormais la vedette de son village. Très pieuse, elle tombe amoureuse du nouveau prêtre de sa paroisse, mais je n’en dirais pas plus. Cette histoire m’a fait pensé à une autre histoire, vraie, qui s’est déroulée pendant les années 50, et dont un téléfilm avec comme actrice principale était Muriel Robin.
Ensuite vient l’histoire intitulée « le retour » un marin chevronné qui passe la plupart du temps en mer, reçoit un message du médecin lui disant que son enfant est mort. Mais lequel ? durant des jours il s’imagine des choses jusqu’à son fameux retour à terre. J’ai trouvée cette
La troisième histoire parle d’une vengeance de vieille de vingt ans et fait appel à un évènement biblique. Même s’il a choisit ce sujet, j’ai trouvé ce thème très bien écrit et la fin très bien faite.
Vient l’histoire d’un amour à l’Elysée, et là je ne sais pas trop pourquoi mais je m’imaginais de trop le couple présidentiel actuel, et ça m’a un peu dérangé. Pourtant l’histoire de M.Schmitt ne colle pas du tout avec eux. Dans le livre il s’agit d’un couple étant ensemble depuis 25 ans. Pourtant, je pense qu’il a quand même très souvent pensé à Carla et Nicolas, en faisant référence à leur physique et leur posture. Elle pour son corps très mince, et lui pour ses mimiques. La fin, ne m’a pas particulièrement accrochée. J’ai tout de même passé un agréable moment à sa lecture.
Ce que je retiens de ce livre, c’est que les nouvelles se trouvent dans l’ordre décroissant, c’est à dire que pour mon point de vue, que ma préférée des histoires est l’empoisonneuse, puis le retour, ainsi de suite.
A la fin du livre j’ai découvert un nouveau sujet, que je ne connaissais pas : le carnet d’écriture de Eric-Emmanuel Schmitt. Belle découverte également. L’auteur dévoile un peu ses sentiments vis-à-vis de son écriture. Dans tous les sujets traités dans ce carnet, M. Schmitt nous dit qu’il est un peu décu que les lecteurs français ne soient pas fans de nouvelles mais préfère les romans. Et j’avoue que je suis bien une lectrice française ! Même si j’ai appréciée ses récits, je garde tout de même une préférence pour les romans. Et oui.
Par contre j’ai bien aimé sa rencontre avec un critique littéraire, qui pour classer les genres , compte les morts. Plus de deux morts, c’est un livre commercial. Un ou deux morts c’est de la littérature. Pas de mort c’est un roman pour les enfants.
