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Qui n’a jamais entendu parler de la saga Millénium ?

Après avoir entendu tant d’éloges sur cette saga, je me suis enfin lancé dans la lecture du premier tome : l’homme qui n’aimait pas les femmes » Et c’est dans le cadre d’une lecture commune organisée par  Asuna que je l’ai fait.

En fait c’est aussi après avoir vu la bande annonce de son adaptation américaine au cinéma que cette envie de lecture m’a titillé.

Tout d’abord, ce qui a pu intriguer les autres lecteurs, au tout début du récit : une fleur exotique reçu le jour de son anniversaire ( hors cadre que ça fait 40 ans qu’il en  reçoit), ne l’a pas fait sur moi. Car j’ai pu faire tout de suite le lien avec le patriarche, à cause de la B. A. Mais ce ne m’a pas du tout dérangé.

Les cents premières pages et tout ce qui a trait au monde des finances et économique, ne m’a pas du tout dérangé non plus. C’est vrai que c’était assez complexe, et je sais que beaucoup de lecteurs se sont ennuyés dans cette partie, mais j’ai trouvé l’écriture tellement agréable, que j’ai même trouvé plaisant cette partie. Ce qui d'habitude me refoidit toujours avec les auteurs du nord de l'Europe, c'est le choix des noms des personnages. Car ce ne sont pas des noms qui ressemblent à ceux de chez nous. Il m'est déjà arrivé de ne pas savoir, si c'est une femme ou un homme ! Mais là les noms des personnages étaient compréhensibles pour moi.

Par des récits complexes, l’écriture de Stieg Larsson, nous les simplifie. Je veux dire par là, que franchement l’histoire est loin d’être simpliste et pourtant les phrases (et la traduction) sont telles qu’elles aident à simplifier le récit. C’est vraiment un des points fort de ce livre.

Quant aux choix des personnages qui doivent enquêter sur le mystère des fleurs, il est assez judicieux et original. Biensûr Mikaël Blomkvist n’est pas le premier journaliste à enquêter, mais la jeune Salander, la jeune, accidentée par la vie, m’a touchée. Stieg Larsson a choisit la quasi-totalité de ses personnages avec un comportement, et une vie plutôt originaux tels que la relation Blomkvist et Erika, Salander sous tutelle, Le tuteur de Salander sadique….je ne veux pas dire par là que l’on pourrait dire que c’est un roman noir… mais les thèmes, c’est vrai, sont assez lugubres.

Pour ce qui est de la fin, je m’y attendais un peu…

Ce que je peux retenir de ce livre c’est que je n’ai pas été prise par la vague Millénium, je ne l’ai lu que six ans après sa sortie en France, ce n’est pas non plus un coup de cœur, mais la complexité de l’histoire, le choix des personnages, et le mystère de la disparition d’Harriet vaut le détour d’être lu.