Edition Albin Michel, paru en 2007
244 pages
Résumé
Ni d’Ève ni d’Adam narre l’histoire amoureuse qu’a connue l’auteur francophone avec un jeune Japonais de bonne famille. Rencontré initialement dans le cadre de ses cours particuliers de français, Rinri va s’éprendre de la jeune Amélie, alors âgée de 21 ans, qu’avec maladresse il commence par nommer «ma maîtresse».
Sources Wikipedia
Mon Avis
Voilà le deuxième livre que je lis de cette auteure. Et j'en suis très contente. Comme je le disais dans mon précédent article, je l'ai plus connu par ces apparitions télévisuelles et elle me parraissait comme trop bizarre ! Mais en lisant ce roman, je la comprend vraiment mieux. Dans ce roman, Amélie raconte son retour au japon, où elle donne désormais des cours de français. C'est un roman autobiographique , on découvre sa vie privée et sa relation avec un japonnais. Amélie nous raconte et nous explique aussi le système de vie des japonnais. Ils sont pré-sélectionnés dès 5 ans, doivent entrer dans le moule. Ne montrer aucun sentiment, être poli... puis... à un âge avancée pètent les plombs !!. On s'aperçoit également que c'est une grande amoureuse du japon et de la nature, surtout de sa nature. Notamment quand elle monte comme une flèche le mon Fuji.
Moi qui n'était pas du tout attiré par le Japon, la lecture de ce livre m'a donné l'envie de le découvrir. Genre d'avis que, normalement, je ne change pas. Dans son récit, Amélie nous raconte son histoire avec un jeune japonnais qui s'appelle Rinri. Ce dernier la demande en mariage, mais elle n'ose pas dire non, ni même oui. A la fin du roman, on a droit a un peu du récit qui nous attend dans « Stupeur et tremblement » Car pendant sa relation avec Rinri c'est à ce moment qu'elle a travaillée dans une entreprise japonaise. Le personnage de Rinri m'a vraiment touché. Il était tellement amoureux d'elle, et quelle patience ! Jamais il n'était maladroit avec Amélie ( même quand il s'absentait pendant trois heures pour deux pieds de gingembre !) C'était quelqu'un de très calme et très gentille, qui je pense, aurait pu vraiment rendre heureux Amélie, et d'ailleurs, j'espère que sa femme l'est toujours aujourd'hui.
Le+
Une belle autobiographie, qui m'a fait connaître de plus près le personnage d'Amelie Nothomb.
Le-
Je ne suis pas vraiment arrivé à comprendre le Zarathoustra. Quelques termes utilisés ne sont pas communs.
Extrait :
Je devais peu à peu découvrir le culte que vouent les japonais au matériel destiné à chaque action de la vie : le matériel pour la montagne, le matériel pour la mer, le matériel pour le golf et, ce soir, le matériel pour la fondue suisse. Chez Rinri, il y avait une pièce bien rangée où des valises étaient déjà prêtes à ces diverses opérations.