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Les lectures d'Esperana

Lundi 12 avril 2010 à 19:06

 
Stupeur et tremblements, Amélie Nothomb
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Edition Albin Michel
1999
175 pages


Résumé


Au début des années 90, la narratrice est embauchée par Yumimoto, une puissante firme japonaise. Elle va découvrir à ses dépens l'implacable rigueur de l'autorité d'entreprise, en même temps que les codes de conduite, incompréhensibles au profane, qui gouvernent la vie, sociale au pays du Soleil levant. D'erreurs en maladresses et en échecs, commence alors pour elle, comme dans un mauvais rêve, la descente inexorable dans les degrés de la hiérarchie, jusqu'au rang de surveillante des toilettes, celui de l'humiliation dernière.Stupeur et tremblements, amélie Nothomb 


Mon avis


J'adore lire du amélie Nothomb. Cette fois-ci on découvre quelle a été une de ses premières expériences professionnel, et pas des moins anodine : dans une grande firme Japonaise. Elle attérit dans le service comptabilité, où elle n'est pas qualifié, elle n'est vraiment pas à l'aise avec les chiffres.
On découvre également le système sociale des japonais, où serait difficile de vivre professionnellement, nous, les occidentaux.
Amélie est sous les ordres d'une jeune femme prénomée Fubuki, qui paraît sympathique au premier abord. Mais je me suis tout de suite dit, qu'il fallait se méfier d'elle, et j'avais raison !
Dans ce livre on découvre également le côté exubérant de amélie Nothomb, car elle nous raconte quand elle se met toute nue et embrasse l'ordinateur de Fubuki, une nuit où elle doit rester pour terminer son travail.
Ce que je retiendrai de ce livre, c'est que Amélie Nothomb nous fait découvrir une nouvelle partie de sa vie avec un fond de société et de comportement du peuple japonais. J'ai passé une fois de plus un agréable moment.


Samedi 24 avril 2010 à 18:14

Biographie de la faim,  Amélie Nothomb

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Edition Albin Michel
241 pages
2004




Résumé

L'auteur nous fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l'a conduite la carrière d'un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante,
quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d'une nourrice japonaise, d'une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation.




Mon avis
 

ouh là là j'ai bien cru que je n'apprécierai pas ce livre en lisant les premières pages. Mais heureusement, tout est redevenu normale, en se recadrant sur la vie d'Amélie Nothomb. Bien sûr elle se prénomme à nouveau Dieu, ce qui cette fois m'a un petit peu agacée. Dans ce livre l'auteur nous retrace sa vie, de ses 4 ans jusqu'à ses  21 ans. On apprend par là, sa soif d'apprendre ou "sa faim d'apprendre". Une fois de plus il faut prendre le mot "Faim" au sens propre comme au sens figuré. Au fur et à mesure que je lis ses livres on retrouve des petits clins d'oeil sur ses autres oeuvres, dont celle de cosmétique de l'ennemi avec le passage ou Textor Texel qui raconte à sa victime que quand il était petit il avait souhaité comme tout qu'un de ses camarades meurt et le lendemain, ce petit garçon était mort. Ensuite, la fin reprend le résumé de stupeur et tremblements (écrit avant) et de ni d'Eve ni d'Adam ( écrit plus tard). On a aussi droit à un petit résumé de ce qui se passe dans "Métaphysique des tubes" , également sorti avant ce titre. Je ne sais pas si par là, elle souhaite recadrer la situation du récit en nous rappelant ce qui s'étaient passé dans ses autres livres où elle cherche à ce qu'on lise ses autres romans.
Bon maintenant, je pense  que j'ai fait le tour de sa vie . J'espère que ses autres livres traiteront un sujet différent.

Vendredi 7 mai 2010 à 21:57

Le Fait du Prince - Amélie Nothomb


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Edition : Albin Michel
Date de parution : 2008
Nombres de pages : 169
Genre : Contemporain



Synopsis

Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate.


Mon Avis


Voilà encore une histoire loufoque d’Amélie Nothomb, Le récit ne tiendrait pas la route dans la réalité, mais réussi dans l’imaginaire. Usurpation d’identité, vol de millions d’euros dans une banque, ouverture d’un compte bancaire, faire croire à une épouse qu’on est son mari… bref c’est tiré par les cheveux mais ça se lit ! Après tout c’est bien du vrai Amélie Nothomb.

Je ne dirais pas que c’est son meilleur roman, mais j’ai toute fois passé un agréable moment à sa lecture. Le nombre de page est amplement suffisant. Plus ça ne serait pas allé.

Les passages où le personnage principal, Baptiste, Olaf remet en question sa situation, si c’est le hasard ou si on l’a piégé m’a bien fait rire. Car même si c’est burlesque le personnage principal le reconnaît que cette histoire l’est aussi, mais juste pendant quelques moments !




 

Dimanche 9 mai 2010 à 16:44

 Les Yeux jaunes des crocodiles - Katherine Pancol

 



 

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Edition : Livre de poche
Date de parution : 2007
Nombre de pages : 661
Genre : Drame, Contemporain


 

 

 

 

 

 

Résumé


 

 
 
 


Mon Avis
 

 

Une des spécificités de ce roman c’est qu’on passe de l’histoire d’un personnage à l’autre, mais ils sont liés, car ils sont de la même famille. Pour moi le personnage principal est Joséphine, marié, 2 enfants, la quarantaine, pas très belle et mal dans sa peau. Son mari qui est au chômage la quitte pour sa maîtresse. Joséphine n’a pas de « super boulot qui lui rapporte » car elle fait des conférences sur l’histoire du XIIe siècle.Le mari à Joséphine refait donc sa vie avec sa nouvelle copine et à retrouver du boulot au Kenya, où il s’occupe d’un parc de Crocodiles.
Joséphine a une grande sœur Iris, tout le contraire d’elle, belle et marié à un beau gosse chargé d’affaire d’origine bourgeoise. Mais ce dernier la trompe avec un autre homme.
Il y a également le personnage de « Chef » leur beau père. Qui s’est marié à leur mère il y a trente ans. Leur couple est également à la dérive, car en fait cette femme s’est mariée pour s’élever socialement. Et Chef mène une double vie avec sa maîtresse.

Les personnages vont se livrés au fur et à mesure des pages. Et on découvre leur personnalité, qui soit dis en passant sont très stéréotypés.Iris est belle, et abuse de sa beauté pour obtenir tout ce qu’elle veut, jusqu’à sa gloire.
Joséphine n’est pas belle, ne fais rien pour non plus contre, mais en plus de ça elle est très naïve.C’est d’ailleurs ce personnage qui va le plus se développer vers le haut, tandis que les autres ne s’en sortiront qu’au plus bas. Excepté, pour moi, Chef, qui s’en tire pas mal.
Maintenant, que j’ai refermé le roman, j’ai bien envie de connaître la suite et l’évolution des protagonistes. Je pense le lire très bientôt
.

 

  

 

Autres titres de la série
 

La valse lente des tortues  ( Paru en  2008)
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi ( Paru en  2010)

 

 


Dimanche 9 mai 2010 à 17:50

No et moi - Delphine de Vigan

 



 

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Edition : Albin Michel
Date de parution : 2007
Nombre de pages : 285 
Genre : Contemporain

 

 

 

 

 

Résumé

 

Lou Bertignac a 13 ans, un QI de 160 et des questions plein la tête. Les yeux grand ouverts, elle observe les gens, collectionne les mots, se livre à des expériences domestiques et dévore les encyclopédies.
 
No, son visage fatigué, ses vêtements sales, son silence. No, privée d’amour, rebelle, sauvage.
No dont l’errance et la solitude questionnent le monde.
Des hommes et des femmes dorment dans la rue, font la queue pour un repas chaud, marchent pour ne pas mourir de froid. « Les choses sont ce qu’elles sont ». Voilà ce dont il faudrait se contenter pour expliquer la violence qui nous entoure. Ce qu’il faudrait admettre. Mais Lou voudrait que les choses soient autrement. Que la terre change de sens, que la réalité ressemble aux affiches du métro, que chacun trouve sa place. Alors elle décide de sauver No, de lui donner un toit, une famille, se lance dans une expérience de grande envergure menée contre le destin. Envers et contre tous.

 

 

 

 

Mon Avis

 

Ce livre traite d’un problème de la société actuelle : les sans abris. Dans cette histoire il s’agit d’une jeune femme qui s’appelle Nolwenn. Lou, jeune fille de 13 ans mais en avance intellectuellement, se lit d’amitié. L’héberge pendant quelques temps, No reprend le dessus, elle trouve un emploi, mais l’alcool prend le dessus, elle sombre dans l’alcoolisme. Delphine de Vigan, nous montre dans ce roman, que les blessures peuvent être profondes et que vivre dans la rue marque une personne à jamais. Aujourd’hui, le bonheur et le confort matériel sont très fragiles, on peut tout perdre du jour au lendemain, surtout quand on est tout seul. Ca m’a fait pensé à un slogan que je voyais dans mon collège à l’époque où il y avait un million de chômeurs : «  Je n’ai pas d’emploi, je n’ai plus de maison mais sans toit, on ne me veut pas de donner un emploi » Et l’auteur nous le retranscrit dans le passage du livre où No cherche à tout prix un emploi, mais elle n’a pas d’adresse officielle et celles des centres d’accueil ne sont pas bienvenue par les employeurs.

Pour moi, et c’est mon avis, ce livre nous montre bien le problème de la société actuelle, que si personne nous aide, que nous n’avons plus de chez soi, il est vraiment très difficile de remonter la pente. Aujourd’hui ça va encore plus loin, car même en ayant un emploi, il est difficile de se loger. Et bien sûr même en étant en CDD, il faut automatiquement trouver des garants pour le loyer. Ceux qui ont des parents qui peuvent les aider, oui, mais ceux qui sont tout seuls ?

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